Il est légalement obligatoire pour toute copropriété de se pourvoir d’un syndic qui se charge de la gestion de copropriété. Cependant, quand quelque chose ne va pas avec le gestionnaire actuel, il est toujours possible d’en changer en cours de mandat ou bien en fin. Le point dans l’article qui suit.
Quand changer de syndic ?
La relation entre le syndic et le syndicat des copropriétaires est dictée par le mandat de syndic lors d’une assemblée générale. La mandature peut durer 1 à 3 ans au maximum. Dans la pratique, les codétenteurs vont pouvoir changer de gestionnaire lorsque le contrat actuel arrive à échéance. Plus précisément, la démarche a lieu au moment de l’AG ordinaire dans le courant de l’année de l’expiration de la convention. Par exemple, si la réunion se déroule le 15 avril 2021 et que le mandat du syndic se termine au 30 juillet 2021, il est envisageable de remplacer le syndic de copropriété.
Toutefois, il est toujours possible de changer de syndic même si le mandat de celui en application n’échoit pas encore. De nombreuses raisons peuvent et doivent amener les codétenteurs à prendre une telle disposition. D’abord, cette démarche est envisageable en cas d’engagements non respectés. Si le gestionnaire en cours ne répond pas au téléphone ou au mail, s’il n’accomplit pas à temps les décisions prises en assemblée générale. Lorsque celui-là ne se déplace pas sur la copropriété et ne déclare pas les sinistres. Quand les copropriétaires constatent que le syndic ne paye pas régulièrement les fournisseurs et qu’il fait beaucoup d’erreurs en matière de compatibilité. Dans tous ces cas de figure, une révocation votée à la majorité des voix est requise pour pouvoir prendre les mesures nécessaires.
Les procédures à suivre pour changer de syndic
Il est essentiel pour tous les copropriétaires de savoir comment changer de syndic. C’est une démarche qui ne s’improvise pas. Il faut la préparer plusieurs mois avant l’AG. Dans un premier temps, il convient de procéder à la présélection des cabinets. À cet effet, il est nécessaire de rencontrer les prestataires convoités en se réunissant avec un petit groupe de codétenteurs ou bien avec le conseil syndical. Au moment du rendez-vous, il est judicieux de questionner l’organisme sur l’ensemble de problématiques rencontrées au sein de la résidence. Le but est de récolter la manière dont il va résoudre les problèmes.
Il est aussi important de revendiquer des références de copropriétés déjà gérées par le soin du syndic en question. Sinon, il est possible de consulter les avis des autres personnes sur ce dernier. Pour ce faire, il suffit de taper le nom du cabinet sur le moteur de recherche et de lire les commentaires laissés par les clients. Très souvent, ce sont les gens mécontents qui ont tendance à faire un retour. Ce qui permet d’en savoir plus sur les points faibles d’un prestataire. Après la présélection, l’élection du nouveau syndic a lieu lors de l’assemblée générale. À noter que la majorité dictée par l’article 25-1 de la loi du 10 juillet 1965 doit être respectée pour changer de syndic.